Loi contre les violences faites aux femmes. Et les ENFANTS ????

La priorité des femmes qui ont des enfants et qui quittent une relation abusive, est d'assurer le bien-être de leurs enfants.

Une femme et bien souvent une mère, est tuée tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint. Selon l'Observatoire national de la délinquance, seulement 10% des femmes déposent plainte si l'auteur est ce conjoint, et 8% s'il s'agit d'un autre membre de la famille.

Ces hommes se servent souvent du droit de visite pour continuer leur violence. Notre association, en union avec la Fédération nationale solidarité femmes demande que la restriction des droits de visite ou d'hébergement du parent auteur de violences conjugales, soit inscrite dans la loi contre les violences faites aux femmes.

En France, 4 millions d'enfants sont témoins de violences conjugales et 235 000 enfants seraient en danger. Les femmes, les mères se retrouvent devant un choix impossible. Soit, elles respectent le droit de visite avec le risque des violences que cela entraîne, soit, elles éloignent leur enfant, mais deviennent alors des délinquantes aux yeux de la loi ! Trop souvent jaugées, jugées, et coupables, mère castratrice, protectrice ou aliénante…

Nous demandons d'autre part que dans les situations de dangerosité, les femmes ne doivent plus être dans l'obligation de donner l'adresse où elles résident avec leurs enfants mais une autre adresse de domiciliation (l'association, la police...). Il est en effet fréquent que les violences (allant jusqu'au meurtre) se poursuivent à l'occasion de l'exercice de l'autorité parentale. L'auteur des coups peut ainsi se rendre au domicile au prétexte de voir ses enfants.

Nous sommes aussi choquées de voir la garde des enfants enlevés à la victime par la justice complice, et remis au parent agresseur. Ainsi Sabrina, que l'on retrouve sous sa tente dans une rue de Toulouse en mars et octobre 2O1O, (en savoir plus) qui, malgré l'agression au poignard sur sa personne par le père, voit ses enfants, deux ans et 8 MOIS, confiés à la garde du parent agresseur, et elle contrainte à des droits de visite de deux jours par semaine.

La priorité des femmes qui ont des enfants et qui quittent une relation abusive est d'assurer le bien-être de leurs enfants. Pour certaines d'entre elles, ceci vient avant leur propre sécurité ou toute autre préoccupation. La loi ne rend pas justice à ces femmes

http://7232.lapetition.be